
Oser prendre sa place : la leçon que j'ai comprise
Share
Un jour, j’ai compris.
J’ai compris que personne ne viendrait me donner la permission d’oser. Que les choses ne se feraient pas "un jour", quand tout serait aligné, validé, rassurant. Que les portes restent closes quand on attend que quelqu’un d’autre les ouvre.
1. Attendre ou choisir : une question de perspective
Pendant longtemps, j’ai cru qu’il fallait attendre. Attendre d’être plus expérimenté(e), plus confiant(e), plus légitime. J’attendais ce moment où tout serait fluide, où chaque détail serait sous contrôle, où je me sentirais prête sans l’ombre d’un doute.
Mais ce moment n’est jamais venu. Et il ne viendra jamais.
Alors j’ai arrêté d’attendre.
J’ai arrêté d’attendre qu’on me dise que c’était le bon moment. J’ai arrêté d’attendre d’être totalement prête, parfaite, infaillible. J’ai arrêté d’attendre que les clients viennent. Je suis allée vers eux. J’ai arrêté d’attendre que le travail me donne du sens. J’en ai créé.
J’ai compris que tout ce que je voulais construire, personne ne le ferait à ma place. Que la liberté, celle qui fait vibrer, celle qui donne envie de se lever le matin avec une excitation réelle, ce n’est pas quelque chose que l’on reçoit. C’est quelque chose que l’on prend.
2. Se choisir, c’est refuser d’attendre
J’ai choisi.
J’ai choisi de me lancer, même si tout n’était pas millimétré. J’ai choisi d’écrire avec ma voix, même si elle tremblait parfois. J’ai choisi d’avancer, même si cela voulait dire lâcher des habitudes, des attentes, des options plus sécures.
Je me suis choisie.
Et dans quelques jours, j’ouvre mon premier séjour business. Parce que je ne veux plus attendre mon tour. Parce que je veux créer des espaces où d’autres pourront, à leur tour, arrêter d’attendre et commencer à choisir. Parce que je sais que l’impulsion, parfois, vient d’un déclic, d’un mot, d’un exemple qui nous prouve que c’est possible.
3. Le 8 mars : plus qu’un symbole, un appel à agir
Aujourd’hui, 8 mars, cette leçon résonne encore plus fort.
Car ce n’est pas juste une journée symbolique. C’est un rappel. Un rappel que trop souvent, on croit qu’il faut attendre. Attendre d’être assez légitime. Attendre que quelqu’un valide. Attendre d’avoir le droit.
Mais qui donne ce droit, au fond ? Qui décide si tu es prêt(e) ou non ?
Personne d’autre que toi.
L’histoire est remplie de femmes et d’hommes qui ont osé, malgré le doute, malgré le regard des autres, malgré les normes qu’on leur imposait. Ils n’étaient pas forcément prêts. Mais ils ont décidé que c’était à eux d’écrire leur propre histoire.
4. Oser prendre sa place : un acte de courage
Alors ose. Ose déranger. Ose décevoir. Ose prendre ta place.
Ose sortir de l’ombre et du silence. Parce que la vraie audace, ce n’est pas de faire semblant. Ce n’est pas de s’adapter. C’est d’être soi, pleinement, et de refuser que quelqu’un d’autre décide pour toi.
Prendre sa place, c’est s’autoriser à rêver grand, à agir en accord avec ce que l’on veut vraiment, à ne pas minimiser ses ambitions pour ne pas déranger. C’est comprendre que personne ne viendra nous donner l’autorisation d’exister pleinement.
Et toi, quel est ce choix que tu retardes, alors qu’il pourrait tout changer ?